Dans une décision rendue le 26 octobre 2018 (n°2018-742 QPC), le Conseil constitutionnel a jugé que la période de sûreté de plein droit prévue à l’article 132-23 du code pénal ne méconnaissait pas le principe d’individualisation des peines.
Pour la Cour des comptes, le dispositif en vigueur comporte encore « de nombreuses failles ou faiblesses, et le suivi et la prise en charge des personnes condamnées manquent parfois de cohérence et de continuité ». Sans compter l’absence d’évaluation des coûts et des résultats…
L’absorption d’une société auteur de pratiques restrictives de concurrence par une autre société « ne met pas fin aux activités qu’elle exerce, qui se poursuivent au sein de la société absorbante ». L’amende civile résultant de ces pratiques peut donc être prononcée à l’encontre de la personne morale qui n’exploitait pas l’entreprise au moment des faits mais à laquelle elle a été transmise.
La commission présidée par Bruno Cotte, président honoraire de la chambre criminelle de la Cour de cassation, vient de remettre son rapport sur la simplification et de clarification du droit des peines à la ministre de la justice.